


Ces trois petits loups très câlins ont été récupérés chez une personne qui laisse se reproduire les chats…
Ils sont atteints d’un coryza très sévère et ont encore du mal à s’alimenter. Ils seront placés en famille d’accueil quand leur état de santé se sera amélioré.
Ces derniers jours, énormément de chatons en triste état et affamés ont été récupérés par Cosa Animalia.
La fête des travailleurs et des travailleuses nous offre une excellente occasion de fêter… le temps libre !
Le temps libre, ce droit si durement acquis, qui permet aux retraité.e.s bénévoles de s’investir à 100% dans nos associations.
C’est aussi lui qui permet à toutes les personnes (qu’elles aient un emploi ou non) d’œuvrer tous les jours pour une vie meilleure de tous les êtres vivants qui peuplent notre planète en péril !
L’association n’a que deux salariées (à temps partiel !) pour 250 bénévoles… Sans ce temps libre, les animaux recueillis par Cosa Animalia ne seraient pas nourris, soignés, choyés et n’auraient pas d’abris.
Si vous aussi vous souhaitez nous aider, nous avons toujours besoin de bénévoles.
Les naissances de chatons ayant commencé, les annonces de chatons à donner ou à vendre fleurissent sur les réseaux sociaux et les sites de petites annonces.
Voici un rappel des obligations qui encadrent ce genre de pratique : tout d’abord, seuls les associations et éleveurs peuvent diffuser sur internet des annonces pour proposer des chats ou chatons moyennant paiement.
Dans ce cas, il est obligatoire de signer un « certificat d’engagement et de connaissance » sept jours avant d’accueillir votre nouveau compagnon. Ce document est rédigé par une personne titulaire de l’Acaced ou d’une certification professionnelle équivalente. Cela peut être une association de protection animale, un refuge ou encore un éleveur.
Un particulier ne peut donc pas diffuser une annonce sur internet pour vendre un chat, jeune ou adulte.
Il peut en revanche donner un animal sous certaines conditions : il doit obligatoirement être âgé d’au moins 8 semaines (2 mois). Un animal plus jeune est séparé trop tôt de sa mère. Il risque de présenter des problèmes de santé et/ou des troubles du comportement en raison d’un sevrage trop précoce.
Enfin, le chaton doit obligatoirement être identifié au fichier national d’identification des carnivores domestiques (Icad). L’identification doit être faite aux frais du cédant, sans que celui-ci ne demande la moindre contrepartie.
Pour conclure, nous tenons à rappeler qu’adopter un chat ou un chaton via une association de protection animale permet de lutter contre la maltraitance, la surpopulation et pour la protection de nos amis.
Ce sont elles qui stérilisent, prennent soin des chats libres comme des chats abandonnés ! Adopter un animal c’est en sauver deux : celui que vous adoptez et celui qui pourra être recueilli, car une place s’est libérée.
Les identifier et les stériliser, c’est les sauver et les sortir de la spirale de l’abandon
Le risque de la perte.
Un mâle non castré est prêt à faire des dizaines de kilomètres lorsqu’il sent une chatte en chaleur et va prendre ainsi toutes sortes de risques. S’il n’est pas identifié et capturé par la fourrière, il n’y reste que 8 jours. Ensuite, au mieux il est placé dans une association de protection animale, mais lorsque ce n’est pas possible, les chats perdus non identifiés peuvent être euthanasiés.
Les risques d’abandon
Les portées non désirées sont trop souvent à l’origine de l’abandon de la chatte et/ou des chatons, qui peuvent mourir faute de soins, d’alimentation ou grandir dans de mauvaises conditions. Si les chatons ne sont pas récupérés par une association, ils sont non sociables et condamnés à une vie courte et dure dans la rue. Ils se reproduiront à leur tour entrainant prolifération, maltraitances et surmortalité.
Les avantages de la stérilisation
1. Une meilleure relation entre le chat et sa famille : un chat non stérilisé développe rapidement un comportement qui génère des désagréments : marquage urinaire, miaulements importants entre autres.
2. Une diminution de la chasse par le chat : la petite faune sauvage est mieux préservée, le chat s’éloigne moins.
3. Il est préservé du sida du chat qui réduit son espérance de vie.